Les mollusques, des données insuffisantes
Au niveau mondial, la Liste rouge de l’UICN a recensé davantage d’extinctions d’escargots que de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens réunis. Comme le reste de la biodiversité, les escargots et les limaces sont sensibles aux modifications de l’environnement, en particulier les modifications de leurs habitats, auxquelles ils résistent mal du fait de leur capacité de déplacement limitée.
L'observatoire évolue pour faciliter la participation
Afin de récolter un grand nombre de données et réaliser un suivi des mollusques terrestres, « Opération Escargots » rejoint QUBS, la nouvelle plateforme participative de suivi de la qualité biologique des sols. Si la nouvelle interface facilite la saisie des données, la principale nouveauté est l’utilisation de la photographie dans le protocole : chaque spécimen sera photographié et mis en ligne ; la photo permettra ainsi de développer un réseau d’aide à l’identification, d’échanges et de validation par la communauté d’observateurs et les scientifiques. Des outils pédagogiques revus et réactualisés, dont le guide « Coquilles et mucus», viennent compléter la nouvelle formule d’ « Opération Escargots ».
Impliquer les participants dans la conception du protocole
Le nouveau protocole propose d’utiliser des coupelles de terre cuite comme support tout en laissant la possibilité d’utiliser des planches : les données récoltées permettront d’évaluer à grande échelle si les différents supports ont une influence sur les observations, afin de fiabiliser le suivi des gastéropodes terrestres.
Retrouver plus d'information sur le site de Vigie Nature
« Opération Escargots » est un programme de sciences participatives lancé en 2009 et porté par le Muséum national d’Histoire naturelle, l’association Noé et l’Office français de la biodiversité.