Article de Vigie Nature
Aider les chercheurs, sans même s’en apercevoir : c’est ce que les anglo-saxons nomment la passive citizen science, les sciences citoyennes passives. Tous les jours, à chaque instant, des milliers de photos de nature rejoignent les réseaux sociaux. Un beau papillon posé sur la table du jardin, un oiseau planant devant un coucher de soleil un soir d’été : figer une scène qu’on aimerait éternelle et partager ce souvenir sur la toile est devenu un sport international. Plus de deux milliards de personnes échangent ainsi sur Facebook, Twitter et autres plateformes de partage numérique. Si bien que ces derniers abritent désormais de gigantesques banques d’images que les chercheurs commencent à lorgner avec intérêt. Et si nos réseaux sociaux s'étaient transformés en de puissantes bases de données naturalistes ?
« Les médias sociaux sont devenus une source d'information en temps réel qui peut contribuer à la détection de tendances, d’alertes précoces dans des domaines critiques tels que les changements écologiques, les problèmes environnementaux et les changements dans les écosystèmes », Thomas Edwards