En France, les sciences participatives en biodiversité, telles que nous les connaissons, émergent en 1989 avec le Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC) coordonné par le Muséum national d'Histoire naturelle. Les sciences participatives en biodiversité se développent plus largement par la suite dans les années 2000 et 2010.
Outre-Manche, elles apparaissent dès le XIXème siècle. Organisés d’abord par les sociétés savantes, les programmes foisonnent mais restent tout d'abord destinés aux experts. Dans la deuxième moitié du XXème siècle, les associations environnementales ouvrent rapidement le secteur à de nouveaux publics non experts et mobilisent les sciences participatives afin de sensibiliser les citoyens à la protection de la nature.
En 2012, le collectif national Sciences Participatives et biodiversité français s'accorde sur une définition, aujourd'hui commune aux différents observatoires de sciences participatives en biodiveristé :
« Les sciences participatives sont des programmes de collecte d’informations impliquant une participation du public dans le cadre d’une démarche scientifique. L’application de ces sciences participatives au domaine de la biodiversité se décline en 3 objectifs :
- avoir des données sur la nature et la biodiversité pour étudier son état de santé ;
- produire des outils de sensibilisation et d’éducation à la nature et à la biodiversité ;
- former une communauté et mobiliser autour d’enjeux liés à la nature. ».
Retrouvez l’histoire des sciences participatives en biodiversité décrite par Noé en cliquant ici.