Les données protocolées de sciences participatives en biodiversité sont standardisées grâce aux méthodes de suivi, d'observation et de remontée de données qui leur sont propres. Les données opportunistes sont quant à elles issues d’observations de naturalistes, de durées, d’espaces, et de méthodologies d’identification éparses.
Décuplé par la démocratisation du smartphone et les possibilités de partage de données facilitées, le volume des données opportunistes est aujourd’hui colossal, ce qui en fait une ressource très précieuse pour la recherche scientifique.
Les chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle se sont penchés sur l’analyse des données opportunistes de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) et les premiers résultats concernant l'observation des papillons sont encourageants. Plusieurs traitements des données ont évidemment été nécessaires pour gommer les différents biais de l’observation. Nettoyées, les données se révèlent proches de celles fournies par le programmes de sciences participatives protocolé STERF (Suivi Temporel des Rhopalocères de France), ce tend à confirmer la pertinence et la légitimité scientifique de ce type de données.
Les données opportunistes s'avèrent particulièrement intéressantes dans le domaine de la phénologie, et pourraient nous permettre d'avoir une connaissance plus précise de l’impact des changements climatiques sur la biodiversité.
Pour en savoir plus sur cette étude, rendez-vous sur Vigie-Nature.